- Environ 40 % des femmes consultant en santé reproductive auraient vécu ou vivent de la violence de la part de leur partenaire. ¹
- Les femmes victimes de violence conjugale ont 2,5 fois plus d’interruption de grossesse (IG) que les femmes n’en subissant pas, et elles utilisent moins de
méthode de contraception.² - La coercition contraceptive, qui représente une « série de « comportements qui interfèrent avec la contraception et la planification des naissances, tout en réduisant l’autonomie des femmes quant à leurs choix reproductifs » est parfois la seule forme de violence au sein de la relation intime. Elle peut prendre différentes formes :
- Sabotage contraceptif, ex : cacher ou détruire la contraception, percer les condoms, etc…
- Contrôle contraceptif, ex : suivi continu et et envahissant de la contraception par le partenaire intime.
- Interférence contraceptive, ex : stealthing (pratique signifiant de retirer le condom sans le consentement de l’autre personne).³
1 – Lévesque, S. et Rousseau, C. (2021). Coercition reproductive et violence entre partenaires intimes. Un guide d’intervention destiné aux professionnel·le·s de la santé et aux intervenant·e·s. Montréal : Université du Québec à Montréal. https://www.levesque.uqam.ca/wpcontent/uploads/BROCHURE_Coercition_V24fev.pdf
2- Pelizzari, M., Lazimi, G. et Ibanez, G. (2013). Interruptions volontaires de grossesse et violences : étude qualitative auprès de médecins généralistes d’Île-de-France. Cliniques Méditerranéennes (n88). p. 69 à 78.
3 – Lévesque, S. et Rousseau, C. (2021). Coercition reproductive et violence entre partenaires intimes. Un guide d’intervention destiné aux professionnel·le·s de la santé et aux intervenant·e·s. Montréal : Université du Québec à Montréal. https://www.levesque.uqam.ca/wp-content/uploads/BROCHURE_Coercition_V24fev.pdf